La solitude en tant que choix : après une relation tumultueuse, un havre de paix

Lonely Mountains

Je reviens après quelques semaines d’absence. J’ai en ce moment tout plein d’idées dans la tête pour de nouveaux articles, le tout c’est de les discipliner et d’en faire un ensemble de mots convenable et pertinent 🙂

Aujourd’hui, j’ai envie de parler de la solitude. Vaste thème que la solitude. Certains la vivent très bien, alors que d’autres la redoutent. Cette idée d’article me vient d’un autre article sur le blog tarot-psychologique que j’ai lu il y a quelques temps, dont voici le lien : Antidote contre l’isolement et l’aliénation.

Tout d’abord, il faut différencier la solitude de l’isolement. Voici la définition de ces deux noms communs et leurs adjectifs respectifs, dans le dictionnaire Hachette 2014 :

Solitude : nf. 1. Fait d’être solitaire. Rechercher la solitude. 2. Sentiment d’être seul moralement.

Solitaire : adj. Qui est seul ; qui aime vivre seul. Humeur solitaire. […] nm. Personne qui reste volontairement à l’écart du monde. […]

Isolement : nm. Etat d’une personne, d’une chose isolée. Vivre dans l’isolement. […]

Isolé(e) : adj. Séparé des choses de même nature. Un arbre isolé. […]

Si on lit entre les lignes de ces définitions, il me semble que fondamentalement, la solitude est un choix, alors que l’isolement est subi. « L’isolement est le côté sombre de la solitude. »

Ainsi, je souhaite plutôt évoquer la solitude, celle qui apaise, celle qui répare, celle qui permet de se recentrer sur soi-même, celle qui est choisie et non pas subie (ce qui reviendrait à l’isolement).

D’autant plus après une relation amoureuse compliquée, je pense que la solitude – dans le sens « célibat » – est une étape essentielle et salvatrice. Cela reste mon point de vue, mais à mon sens, on a tout à gagner d’apprendre à apprécier une solitude choisie et à se sentir bien en sa propre compagnie. C’est un apprentissage assez long et parfois fastidieux, surtout quand la dépendance affective a été notre alliée par défaut pendant des mois, des années. Mais apprendre à être un bon compagnon pour soi-même, n’est-ce-pas là l’occasion de le faire ?

Les ruptures ne sont jamais évidentes à vivre, car elles sont sources de grands bouleversements. Le changement fait peur, la solitude fait peur, le présent et l’avenir font peur … la peur fait peur. On se sent diminué(e), amoindri(e), comme amputé(e) d’une partie de nous, puisque nous nous sommes tellement répété : « Je ne peux pas vivre sans lui/elle, sans lui/elle je ne suis rien, il/elle est toute ma vie … ». Voire, l’autre nous a tellement répété : « Tu ne peux pas vivre sans moi, sans moi tu n’es rien, sans moi tu n’existes pas, personne ne voudra de toi … ». Tant de violence dans ces mots qui nous cassent, nous aliènent, nous enchaînent à un autre dont on ne sait finalement pas grand chose. Alors, on s’oublie soi-même, on s’en remet totalement à l’autre, on lui demande implicitement de nous prendre en charge, de nous sauver, de nous réparer. Lors de la rupture, tous nos idéaux et nos illusions volent en éclat, on se retrouve face à nos manques et face aux manquements de l’autre.

C’est ainsi que certaines personnes ne supportent pas le célibat, et très vite, il faut qu’ils oublient la relation précédente dans une nouvelle relation-pansement et/ou relation-évitement. C’est le cas d’autant d’hommes et de femmes, qui ont tous des personnalités, des caractères et des tempéraments très variés. Ils/elles ne veulent surtout pas se sentir isolé(e)s, alors ils/elles ne passent pas du tout par la case « solitude choisie ». Ils/elles exècrent le silence et la solitude. Ils/elles s’abrutissent dans le tumulte des soirées, dans la lumière tamisée des bars, dans la frénésie de la foule, dans la toute-puissance des sites de rencontre, dans l’hyper-consommation de sexe, de drogue, de cigarettes, de nourriture … etc dans tout ce qui peut combler ce vide sidéral qui les envahit dès qu’ils/elles s’arrêtent quelques minutes. A mon avis, ces personnes-là ne s’aiment pas et ne se respectent pas, et même si elles font tout pour dissimuler ce désamour envers elles-mêmes, cela transparaît dans leur comportement, à leur insu.

Ces hommes et ces femmes ne savent tout simplement pas se suffire à eux-mêmes, ni rester en tête-à-tête avec eux-mêmes. Alors, suite à une rupture, ils sont mal tout au plus quelques jours (et encore), parfois plus. Puis, très vite, sans s’être posé la question « Pourquoi je me sens si dépendant(e) des autres ? », ils partent compulsivement et aveuglément dans une recherche effrénée d’un autre qui deviendra leur nouvelle « moitié », puisqu’ils ne se sentent pas complets seuls.

« Etre la moitié de quelqu’un » 🙂 Images extraites de Titeuf, le film.

Je trouve ces images très intéressantes par rapport au terme « moitié ». Dans le dessin animé, dans l’hypothèse où le père et la mère de Titeuf divorcent et se remarient chacun de leur côté, son meilleur ami Manu dit à Titeuf : « Si tu deviens un demi-frère, peut-être qu’il y aura encore une demi-place pour toi à l’anniversaire de Nadia ? ». Ces images correspondent à l’imagination de Titeuf, qui se voit alors coupé en deux, s’il devient un « demi-frère ».

Pour beaucoup de personnes, dans le couple, l’idée de « moitié » est très répandue. On entend souvent dire « Je cherche ma moitié » ou « J’ai trouvé ma moitié ». Ceux qui emploient ce terme sous-entendent qu’eux-mêmes ne se sentent pas complets, et qu’ils cherchent une autre personne pour les compléter, pour parvenir à la complétude parfaite.

On peut voir dans ce concept une certaine dépendance, bien souvent affective. Dépendance à l’autre, à une image idéalisée de soi-même et de l’autre, à des moments partagés à deux, au miroir de l’autre à qui on impose de nous renvoyer une bonne image de nous-même … etc.

Ce sont souvent ces mêmes personnes qui n’aiment pas la solitude, qui ne la supportent pas, car ce serait pour eux se retrouver en tête-à-tête avec eux-mêmes. Et cela, c’est insupportable pour quiconque ne veut pas faire face à ses blessures, à ses failles, à ses manques, à ses besoins, à ses désirs insatisfaits.

J’ai très souvent parlé des pervers narcissiques sur ce blog, ces grands manipulateurs qui ne vivent que dans le paraître et le mensonge … Il serait un peu aberrant de qualifier ces individus de « dépendants affectifs », puisqu’ils manquent cruellement d’affect, n’ayant pas de profonds sentiments pour les autres. Cependant, un pervers narcissique dépend énormément et presque exclusivement des autres : il ne vit que dans le regard des autres, à qui il impose de lui renvoyer une bonne image de lui.

De plus, je reste persuadée qu’un pervers narcissique accompli ne supporte pas la solitude ni le célibat. Il a un tel besoin d’admiration que même une seule proie ne lui suffit pas, il lui en faut la plupart du temps plusieurs simultanément. Il a un besoin jamais rassasié de nourriture narcissique, qu’il trouve chez ses proches qu’il manipule comme des pantins.

C’est pour toutes ces raisons, parmi d’autres, que le pervers ne sait pas rester seul, célibataire très longtemps. Le pervers narcissique ne tourne pas de page, puisqu’il mélange passé, présent et futur. Après une rupture, il passe en quelques jours, quelques semaines au prochain objet, interchangeable lui aussi, qu’il va rechercher parmi ses ex, dans son passé ou dans de nouvelles rencontres. Cela prouve que le pervers narcissique n’a aucun sentiment pour les autres, ces autres qu’il chosifie, et qu’il est de toute façon coupé de ses émotions et sentiments profonds.

En outre, le pervers narcissique manipulateur fuit désespérément la solitude. Je vous assure qu’au fond, derrière ses grands airs, il est très faible, inconsistant et vide. Il cherche inconsciemment et aveuglément à éviter ce gouffre qui l’habite. Ses failles, ses manques et ses blessures, il les relègue aux oubliettes, en s’appuyant sur la tête des autres pour éviter de se noyer. Tant pis si les autres se noient. C’est ainsi qu’il fonctionne.

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Mais il n’est pas nécessaire d’être un pervers pour fuir son for intérieur ; bien d’autres personnes ayant une toute autre personnalité participent à cet oubli perpétuel de ce qu’elles sont. D’ailleurs, tous et toutes, à un moment de notre vie, nous sommes susceptibles de nous lancer corps et âme dans une relation qui aura pour enjeu inconscient de nous oublier nous-mêmes. Sur le moment, ça soulage de porter toute son attention à un autre que nous. Mais un jour, tôt ou tard, nos failles, nos manques et nos blessures finissent immanquablement par nous rattraper. C’est alors que la solitude, traversée à bon escient, sera un remède efficace, à condition de bien employer ce temps libre, ce temps libéré.

Après une relation et une rupture douloureuses, à quoi bon vouloir se fuir encore et encore, en se lançant à nouveau dans une relation-pansement et/ou relation-évitement au bout de quelques semaines, quelques mois ? Nous sommes alors sûrs, peu importe nos failles, de reproduire une fois de plus le même schéma relationnel toxique et délétère.

Pourquoi ne pas profiter d’une séparation pour se poser les bonnes questions sur soi-même, pour mieux redéfinir nos besoins, nos envies, nos limites, nos désirs ? Avec ou sans l’aide d’un thérapeute, psychologue, psychiatre … bien que l’aide d’un professionnel soit précieuse une fois qu’on a trouvé le bon praticien.

C’est un long chemin semé de merveilles et d’embûches que celui de la connaissance de soi. C’est parfois très difficile de se regarder en face dans un miroir autre que celui tendu par une autre personne « moitié ». Se regarder dans un vrai miroir, dans son propre miroir nous fera voir des choses que l’on n’avait jusqu’alors jamais vues. Ce sera douloureux de découvrir parfois des trésors et des mystères que l’on avait jusqu’alors enfouis tout au fond de nous, bien cachés derrière des apparences pré-fabriquées.

Bien souvent, si nous avons vécu une relation toxique avec un homme (ou une femme) lui-même très toxique pour nous-même et les autres, nous nous accrochons à l’image idéalisée que nous avions bâtie autour de cette relation. Pendant un certain temps, surtout les premiers mois suivant la séparation, nous avons tendance à ne voir que le négatif chez l’autre et tout ce qu’il nous a volé. Nous l’accusons de presque tous nos maux, mais nous sentons instinctivement qu’il y a autre chose ; sauf qu’on ne voit pas de quoi il s’agit, dans un premier temps. Ainsi, beaucoup de relations occupent en réalité la fonction de l’arbre qui cache la forêt.

Cette forêt, elle est en nous, et elle n’attend que d’être explorée, défrichée pour peut-être un peu mieux comprendre nos réactions, nos actes irréfléchis, nos parts de responsabilité.

On voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien. Balayons d’abord devant notre porte, avant de vouloir balayer devant celle des autres 😉

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Pour autant, il faut bien distinguer ce qui est de notre responsabilité et ce qui est de celle de l’autre. Tout ce qui appartient à l’autre, nous devons le lui rendre et ne plus porter ce fardeau sur nos épaules. Il s’agit entre autres de :

  • ses comportements, ses attitudes, ses réactions, ses actes.
  • ses émotions négatives.
  • ses attentes démesurées.
  • son jugement sur nous-même.
  • etc …

Campsite - Yukon Territory, Canada

Ainsi, la solitude est l’occasion de faire la paix avec soi-même, de remettre chaque chose à sa place, de commencer à résoudre le puzzle de notre for intérieur … et tant d’autres choses encore plus terre-à-terre, telles que profiter de sa liberté retrouvée, revoir ses anciens amis qu’on avait perdus de vue, commencer une nouvelle activité qui nous plaît, prendre soin de soi en ayant tout le temps pour le faire … etc.

Dans cet article, vous trouverez quelques conseils plus précis : Trois clés pour s’épanouir, se respecter et éviter les relations toxiques.

Pour achever cet article à propos de la solitude, je pense tout de suite à la chanson de Garou – Seul. Merveilleuse mélodie dont je comprends le sens profond à présent.

Tant de fois j’ai tenté
D’aller toucher les étoiles
Que souvent en tombant
Je m’y suis fait mal

Tant de fois j’ai pensé
Avoir franchi les limites
Mais toujours une femme
M’a remis en orbite

Tant de fois j’ai grimpé
Jusqu’au plus haut des cimes
Que je m’suis retrouvé
Seul au fond de l’abîme
Seul au fond de l’abîme

Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit

Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Peut-il seulement aimer
Peut-il aimer jamais

Tant d’amis sont partis
Du jour au lendemain
Que je sais aujourd’hui
Qu’on peut mourir demain

On a beau tout avoir
L’argent, l’amour, la gloire
Il y a toujours un soir
Où l’on se retrouve seul
Seul au point de départ

Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit

Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Peut-il seulement aimer
Peut-il aimer jamais

Tant de fois j’ai été
Jusqu’au bout de mes rêves
Que je continuerai
Jusqu’à ce que j’en crève
Que je continuerai
Que je continuerai

Celui qui n’a jamais été seul
Au moins une fois dans sa vie
Seul au fond de son lit
Seul au bout de la nuit

Je continuerai
Je continuerai

Peut-il seulement aimer
Jamais, jamais
Peut-il aimer

Voilà une question très pertinente que cette chanson nous pose : « Celui qui n’a jamais été seul, au moins une fois dans sa vie, peut-il seulement aimer, peut-il aimer jamais ? ».

Pour ma part, je pense que sans jamais avoir expérimenté la réelle solitude, non, nous ne pouvons pas aimer de façon profonde et authentique. En règle générale. Mais comment apprécier la présence de l’autre, si nous n’avons pas connu la quiétude de l’absence ?

Qu’on me donne la haine, pour que j’aime l’amour
La solitude aussi pour que j’aime les gens.

Johnny Hallyday – L’envie

Si nous ne nous respectons pas nous-mêmes, nous ne pouvons pas attendre des autres qu’ils nous respectent.
Si nous ne nous aimons pas nous-mêmes, nous ne pouvons pas attendre des autres qu’ils nous aiment.

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Sources des images :

– Fonds d’écran libres de droits.
Titeuf, le film.
– « On voit la paille dans l’oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien » : http://lordcyfe.canalblog.com/archives/2009/08/24/14830998.html

11 réflexions sur “La solitude en tant que choix : après une relation tumultueuse, un havre de paix

  1. Bonsoir,

    … C’est beau comme un camion mais beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre. Même sans rupture, apprendre à vivre avec soi, à se connaître, à se sentir bien en sa propre compagnie est, pour certains, un objectif dont l’atteinte exige un travail long et difficile, du temps, de la méditation.

    Mais merci pour ces paroles vraies.

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  2. Bonsoir, j’aime beaucoup votre blog et ce que vous y publiez. Ayant été dans une relation toxique pendant près de 5 ans avec une jeune femme, j’ai ressenti moi aussi le fort besoin de me recentrer en moi si j’ose dire par le biais de cette solitude dont vous parlez. A cet égard, je ne peux de fait qu’approuver ce que vous dites dans cet article. La solitude donne accès à ce soi si précieux pour se re-construire ou se créer un avenir autre que celui pré-établi par nos propres problématiques personnelles de « départ ». J’aime aussi les références que vous prenez : à trop regarder la paille dans l’oeil de l’autre, on ne voit pas la poutre dans le sien.. C’est d’une grande profondeur effectivement.

    Aimé par 1 personne

    • Bonjour,

      Je suis ravie que mon blog vous paraisse intéressant.
      Une relation toxique sur le long terme nous plonge dans la violence, l’incompréhension, l’épuisement et le renoncement. Alors, quand on parvient à s’en sortir, on a bien souvent grand besoin de calme, de paix et de sérénité. La solitude est là pour nous apporter tout ça.
      Et puis, on n’est jamais vraiment seul(e). La solitude que j’évoque ici est un voyage, une longue étape qui permet de se recentrer sur soi-même. Ceux qui ne passent pas du tout par cette étape risquent de persister dans leur inconscience, dans leur dépendance aux autres et dans leur oubli d’eux-mêmes. Voire, attirer de potentiels sauveurs et donc, repartir dans une dynamique relationnelle victime – bourreau – sauveur.
      Oui, j’aime beaucoup les proverbes, les métaphores et les références dans ce genre. Ce proverbe est en effet très sage.

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    • Merci beaucoup, ça me fait plaisir de lire ton enthousiasme. Tout ce que j’ai écrit là, c’est ce que j’ai observé autour de moi.
      Merci aussi à toi, car c’est ton article « Antidote contre l’isolement et l’aliénation », quelques mois après l’avoir lu, qui m’a mise sur la voie pour rédiger cet article 🙂
      Le prochain article viendra en même temps que mon inspiration, je préfère poster peut-être peu souvent, mais offrir des textes aboutis, authentiques.

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  4. La solitude est un cadeau. Elle permet de se retrouver, de passer du temps en sa propre compagnie est un ressourcement puissant. Pas de change a donner, personne pour nous juger, nous harceler. Salvateur.
    Avez vous remarqué avec quelle obstination ils s’efforcent de bousiller les peu de moment ou on arrive a etre bien et a s’occuper seul, cultiver notre jardin secret etc… Un ex me suivait meme jusque dans la salle de bain, obligée de lui claquer la porte et de fermer à clé, pour avoir la paix ne serait ce que 10minutes. Ma BM qui venait me réveiller expres, en pleine nuit, ou si je faisais une sieste car j’étais epuisee…..
    Solitude = rien de tel pour se ménager, et pouvoir progressivement repartir sur de nouvelles bonnes bases ( nouvelles activités, nouvelles rencontres positives. On a enfin la paix!

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    • Je suis entièrement d’accord avec tout votre commentaire, puisque c’est l’idée que j’ai développée dans l’article 🙂 Je comprends très bien ce que vous avez vécu, et vous avez raison. Les pn ne veulent pas qu’on garde notre liberté de penser et de vivre, ils font en sorte de nous emprisonner dès le début. Alors forcément, nous nous sentons mieux grâce à la solitude, elle permet de se retrouver soi-même.

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